dimanche 16 février 2014

Le lassi mangue au sirop d'érable

A l'heure du petit déjeuner...





J'adore les matins tôt lorsque la ville est encore endormie, on a le sentiment qu'elle nous appartient. Particulièrement lorsque je découvre un pays pour la première fois. 
La ville assoupie s'éveille peu à peu et en tant que spectateur on voit les habitants s'approprier peu à peu les rues qu'on avait vu vides quelques heures auparavant. 
Tout devient différent. Pardessus tout j'aime les petits déjeuners, je crois même que c'est mon repas préféré. Et s'il est pris sur le pouce en semaine, j'y consacre plus de temps le weekend. Il se compose souvent d'un smoothie, de biscottes, et de l'indispensable café au lait.
Je réserve les crêpes, pancakes et autres brioches et pains maison pour le weekend end afin de mieux les apprécier.

S'il est une recette de smoothie que j'adore faire,c'est celle à la mangue. Elle demande peu d'ingrédients, rend tout de suite énergique et est bourrée de vitamines.
Pour un petit déjeuner sans attendre, vous aurez besoin de:

Ingrédients: ( Pour deux personnes)

  • La star, une mangue bien mûre
  • 25,5 cl de lait
  • 4/5 cuil à soupe de yaourt nature ou de fromage blanc
  • 2 cuil à soupe de sirop d'érable
  • 1 goutte d'extrait de vanille ou d'amande amère (ou tout autre parfum)
Préparation



Lavez et pelez la mangue. Détaillez là grossièrement.
Dans le bol d'un mixer, mettez les morceaux de mangue, verser d'abord 25 cl de lait et le yaourt ou fromage blanc. Mixez. 
Ajouter le sirop d'érable, l'extrait de vanille,mixez.
Si le lassi est trop compacte ajoutez le lait restant.
Goutez et rectifiez à votre goût.
A consommer rapidement.

Pour ma part, j'aime le lassi peu sucré.
Le sirop d'érable sucre délicatement et parfume agréablement cette préparation.
En été pour plus de gourmandise on peut mixer la mangue avec une boule de glace vanille ou de glace coco.
On peut aussi remplacer une partie du lait par du lait de coco.

Bonne dégustation.
Et à très vite pour un autre smoothie.










vendredi 14 février 2014

Riz d'inspiration chinoise à la viande hachée




Le week end dernier, avec mon ami nous avons décidé d’aller faire des courses dans le quartier chinois de Paris.
 J’y ai des lieux de prédilection pour ce qui sont des ingrédients de cuisine et aussi pour les pâtisseries chinoises.

Dans la rue de Choisy, on trouve une si ce n’est la plus ancienne pâtisserie asiatique de Paris tenue par la même famille depuis la nuit des temps. Plus précisément depuis 1976.

Cette pâtisserie de poche est une vraie torture pour les papilles. On a envie de tout gouter ! 

On y trouve des Banh Bao, des brioches farcis à la vapeur, des pâtés chinois fourrés à la viande et au curry, des pâtés au tarot, des tartelettes chinoises aux œufs, des gâteaux fourrés à la pâte de soja sucrée, plein d’autres pâtisseries que je ne saurai citer. 

C’est dans cette pâtisserie que j’ai fait la connaissance du gâteau chinois éponge à la vapeur le Ma Lai Go et depuis ce gâteau fait partie de mon répertoire culinaire au même titre que le  carrot cake  ou le « gâteau du dimanche ».

Je ferai des posts sur ces gâteaux dans un futur poche.
A quelques mètres de la pâtisserie, à Paris Store, on peut acheter bon nombre d’ingrédients pour la cuisine asiatique. Je m’y ravitaille au moins une fois par an.

Après un stop dégustation à la "fameuse pâtisserie" et après les courses, nous nous sommes attablés dans un restaurant Chinois/Thaïlandais/Vietnamien en face de la pâtisserie.
J’ai choisi un Pad Thaï et mon ami, du poulet au curry rouge et au lait de coco. Quelle ne fut pas ma déception quand après une bonne attente, j'ai vu arriver mon Pad Thaï ! Une assiette de nouilles humides et gluantes, indéfinissable. Aucune couleur dans l’assiette, aucune odeur non plus. 
Je craignais le pire… On ne distinguait pas vraiment ce qu’il y avait dans ce Pad Thaï : des œufs frits ? Du soja ? Des crevettes ? Je ne saurai le dire jusqu’à présent. 
J’ai dû demander une fourchette à la place des baguettes tant les nouilles glissaient !
Le plat de mon ami n'était  pas mieux ; des morceaux de poulet et des pousses de bambou nageaient dans une sauce au curry rouge et au lait de coco coupée à l’eau ! Nous avons réglé et quitté très vite le restaurant en promettant de ne plus y remettre les pieds.

En rentrant à la maison et un peu plus tard dans la soirée, j’ai improvisé ce plat en m'inspirant du riz cantonais que j'adore. J’avais de la viande hachée, et un reste de riz cuit. Des œufs et les sauces chinoises achetées le jour même ont fini de faire l’affaire !

Voici ma version du riz d’inspiration chinoise:

Pour deux personnes :

  • 500 gr de riz cuit
  • 350 gr de viande hachée (j’ai fait un mélange bœuf/porc)
  •    2 œufs
  •  Une boite de petits pois
  • 2 tiges d’ail chinois (ou 2 oignons verts)
  • 2 cuil à soupe de sauce soja claire
  • 1 cuil à soupe de sauce soja sucrée
  • ½ cuil à café de sauce pimentée (facultatif surtout si il y a des enfants)
  •   2 cuil à soupe d’huile

Ciselez finement l’ail chinois ou les oignons verts si vous n’avez pas d’ail chinois.

Faites chauffer une cuillère à soupe d’huile dans un wok de préférence ou une grande casserole.

Ajoutez l’ail ciselé et la viande hachée. Détachez la viande avec une fourchette pour qu’elle ne s’agglomère pas.  Remuez bien. Veillez à ce que la viande ne colle pas dans le fond de la casserole. 
Ajoutez à la viande une boite de petits pois (150 gr environ). Remuer délicatement.

Ajoutez le riz cuit et versez  les sauces, la sauce soja claire et la sauce soja sucrée  dans la préparation. 

Mélangez-le tout délicatement. Goûtez et rectifier l’assaisonnement.

Vous pouvez rajouter un peu de sauce soja sucrée si besoin, à vous de voir.
Servez le riz chaud.

Pour un repas complet et pour rester dans le ton vous pouvez servir avec des légumes Shop Suez.

Bonne dégustation !
                                                       
                                                             ****************

De notre dernière étape de cette matinée culinaire,  nous avons rapporté des angels cakes du nouveau salon de thé/pâtisserie Ciel  rue Monge à Paris, celle qui fait le buzz en ce moment. 
Ce salon de thé japonais  est entièrement dédié à l’Angel cake, le gâteau nuageux d’Amérique du Nord.
Comme nous n’avons pas pu nous y asseoir. L’endroit était plein à craquer, nous avons pris deux gâteaux à emporter un au Yuzu (mandarine japonaise) et l’autre à la vanille. 
Ils étaient délicieux. (Je vais donner un premier avis sur le salon de thé Ciel dans la rubrique « Restaurant ». Pour l’heure je vous livre quelques photos de ces gâteaux.





Des crêpes pour la Chandeleur et une addiction...





J’ai  une véritable addiction pour les crêpes, les pains plats et les galettes en tout genre.
Je n’explique pas cette addiction. C’est sans doute l’idée qu’ils soient versatiles.
On peut les manger aussi bien sucré que salé, en plat principal comme les tortillas ou en tant qu’accompagnement comme les pains plats indiens. 

Parmi cette catégorie de pains plats ou crêpes, j’ai mes préférés. Ce sont les crêpes comme on les fait en France.
C’est le premier dessert que j’ai cuisiné. 
A l’occasion de la chandeleur, j’ai fait des crêpes pour mes collègues au travail. Mais juste avant que je vous donne la recette, je voudrai vous parler un peu des origines de la Chandeleur.

La Chandeleur est à l’origine une fête catholique qui célèbre la présentation de l’enfant Jésus au Temple. 
A partir de 490, en mémoire de cette présentation, les Chrétiens organisaient des processions où des chandelles étaient allumées.
Pour remercier les pèlerins de leur dévotion, le Pape Gelasius Ier avait pris l’habitude de leur offrir des crêpes.

La tradition française veut qu’en faisant cuire les crêpes on les fasse sauter en gardant une pièce de monnaie dans une main.
Pour que les vœux se réalisent la crêpe sautée ne doit pas tomber.

Je ne me suis jamais risquée à faire sauter ma crêpe. Je la retourne simplement avec une spatule.

Je vous donne ici la recette que ma mère m’a donné, je l’utilise depuis plusieurs années même si parfois j’y apporte des variantes.

Pour environ 10/12 crêpes (en utilisant une crêpière d’environ 17 cm de diamètre).


Ingrédients :
  • 250 gr (2 cups) de farine tout usage ou farine fine pour les crêpes
  • 3 œufs de poules élevées en plein air
  • 25 cl de lait demi écrémé
  • 25 cl d’eau à température ambiante
  • Une pincée de sel
  • 1 cuil à soupe de sucre
  • 35 gr de beurre (salé ou doux) ou 2 cuils à soupe d’huile
  • 1 cuil à soupe de crème liquide (c’est mon ingrédient secret)
  • 40 gr de beurre doux pour cuire les crêpes


Préparation

Tamisez la farine.

Dans le bol d’un mixer ajoutez la farine, le lait et les œufs. Commencez à mixer.
Ajoutez l’eau, le beurre fondu et la cuil à soupe de crème liquide, le sel et le sucre.

Mixez bien.

Vérifiez la consistance de la pâte à crêpe. La pâte n’est ni trop liquide ni trop épaisse.

Versez la préparation dans un bol et réservez au frais pendant 40 minutes.

Avant la cuisson des crêpes, mettez la pâte à température ambiante 30 min.
Ajouter 1 cuil à soupe d’eau à la pâte et mélangez bien.

Chauffer une poêle anti adhésive à feu moyen, mettez-y une noix de beurre et versez une louche de crêpe. 
Pour des crêpes fines ne remplissez pas trop la louche.

Faites un mouvement circulaire avec la poêle afin de bien répartir la pâte.
Faites cuire des deux cotés.

Couvrez vos crêpes au fur et à mesure avec du  papier aluminium, cela les garde au chaud et les laisse bien moelleuses.

Servez vos crêpes avec de la confiture, du miel, des fruits … et une bonne boisson chaude !







Brioche légère au "levain maison"




J’ai accidentellement fait du levain maison alors que je tentais de faire des petits pains à la semoule cuits à la vapeur appelés ABLOS. 

Ces petits pains sont originaires du Benin et du Togo, ils peuvent être faits à la farine de riz ou à la semoule fine comme ceux que j’ai tenté ou même aux deux. J’en raffole tellement que j’ai vraiment envie de réussir à les faire moi-même. 
Jusqu’à présent toutes mes tentatives pour parvenir à avoir des petits pains vapeur moelleux ont échoué.
Je ne désespère pas de réussir à faire des « ablos » dignes de ce nom. 
J’ai hâte de faire un post dessus car ils sont si bons et sont une alternative au riz ou aux pâtes. Au Bénin, ils sont servis avec un plat de viande ou de poisson braisé. 

J’ai donc réalisé que les ablos ce ne serait pas pour maintenant, la pâte a bien levée jusque là c’était normal tout allait bien.
C’est après cuisson de la pâte que je me suis aperçue que j’avais encore échoué. J’ai choisi dans un premier temps de jeter la pâte que je trouvais inexploitable (j’ai horreur du gaspillage) et puis je me suis ravisée  en me disant qu’elle ferait un bon levain maison. Je l’ai donc laissé fermenter au réfrigérateur… L’histoire s’arrête t’elle ici ?

Chacun d’entre nous a sa madeleine de Proust, un plat, une saveur, une odeur qui évoque un souvenir récent ou un souvenir d’enfance et qui nous marque à vie. 

Ma madeleine de Proust ce sont les petits pains que vendaient mes grands-parents en Haïti.
On peut les décrire comme des « dinners rolls «  américains.
Dans mes souvenirs ce sont des petits pains cubiques, cuits les uns collés aux autres, moelleux et tendres et si fondants en bouche. 
Leur saveur et leur goût sont incomparables, peut-être dus à la farine utilisée ou à la cuisson au feu de bois ? Je ne me souviens pas avoir mangé meilleur pain. 

Mes grands-parents tenaient une épicerie à Port-de Paix, en Haïti (c’étaient dans les années 80). Ils vendaient aussi du pain.
La pâte à pain étaient préparée à la maison et cuite dans un grand four en brique chauffé au charbon de bois.
Le pain était ensuite vendu dans l’épicerie attenante à la maison. Rien que l’odeur du pain cuit qui se dégageait du four vous mettait l’eau à la bouche. 

Hélas personne dans la famille n’a gardé la recette de ces pains.
Sans doute un jour en me promenant dans les ruelles de Port de Paix, au détour d’un chemin je sentirai l’odeur de ce pain et je m’arrêterai. 
Ou dois-je me résoudre définitivement à l’oublier ? 

Pour en revenir à ce levain, j’ai ensuite eu l’idée de l’utiliser pour la préparation de petits pains qui ressemblent en apparence à ceux de mes grands-parents sans en être.
Quoi qu’il en soit, après cuisson, j’ai eu la surprise d’avoir des petits pains moelleux et « goûtus ».

Ces petits pains peuvent être dégustés tant au petit déjeuner que faire office de sandwichs, garnis de fromage et de jambon.


Voici donc la recette des petits pains au "levain maison" comme ceux des grands-parents mais pas tout à fait…

Ingrédients:

Pour le levain:

  • 100 gr de semoule fine
  • 1 cuil à soupe de sucre
  • 100 ml d'eau
  • 1 cuil à café de levure active de boulanger
Pour la pâte:

  • 315 gr de farine de blé
  • 50 gr de farine pour fleurer la pâte
  • 2 oeufs
  • 125 ml de lait tiède
  • 125 ml du levain maison
  • 1 cuil à café de levure à gateaux
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuil à soupe de sucre
  • 35 gr de beurre fondu



Préparation

Une heure avant de préparer la pâte, mettez les ingrédients liquides à température ambiante: œuf, levain et le lait.

Dissoudre la levure et le sucre dans une cuil à soupe de lait (prélever dans le lait prévu pour la recette) placez dans un endroit chaud pendant 10 min.

Mélanger le levain, le lait et le beurre fondu dans un saladier  (le lait et le beurre doivent être tièdes et non pas chaud) et mettre de côté.

Dans un grand bol, mettez la farine, faites un puits et ajouter la levure dissoute, mélangez Progressivement, versez les ingrédients liquides, commencez à pétrir et ajouter le sel.

Pétrissez la pâte environ 10 à 15 minutes (Au robot c'est l'idéal). Vous aurez une pâte un peu collante. C’est normal, pas d’inquiétude.

Couvrez la pâte et conserver la dans un endroit chaud et sec jusqu'à ce qu’elle double de volume, environ une heure. 

Passé ce temps, récupérer la pâte, dégazer et  pétrir environ 5 min avec les 50 gr de farine.

La pâte est maintenant souple et lisse. Formez des petits patons de la taille d’une balle de ping pong.

Placer les boules de pâte dans un moule préalablement recouvert de papier sulfurisé.
Couvrez avec un torchon propre et laissez lever à nouveau pendant 30 min.15 min avant la cuisson, faire chauffer le four à th 6°.

Battre légèrement un jaune d'œuf, y ajouter une cuillère à soupe de lait.
Badigeonner les petits pains.

Cuire au four pendant 30 minutes. 
Vous aurez des petits pains tendres et moelleux. Laissez les pains refroidir sur une grille.

A déguster avec du beurre, de la confiture, du miel, bref ce que l’on veut.

Et vous? quelle est votre "madeleine de Proust"? Quel plat vous ramène en enfance ou vous a laissé un souvenir inoubliable?

A bientôt pour un nouveau voyage culinaire !











A propos de Voyage des Papilles





Je suis Chantal ou Chanty pour ceux qui préfèrent. Chanty est le surnom donné par ma famille. Quelques mots sur moi et sur Voyage des Papilles. Je vis en France près de Paris et comme vous pouvez le deviner je suis passionnée de cuisine et de voyages. Je ne peux pas dissocier ces deux passions. Au cours de ces dernières années, j'ai beaucoup voyagé dans le monde culinaire des blogs. Et puis j'ai décidé de poser mes bagages culinaires ici et de partager avec vous ma passion pour la cuisine. J'ai toujours pensé que les traditions culinaires étaient un partage mais avant tout un héritage. Ces traditions ont été transmises de générations en générations. 
Bien souvent modifiée, revisitée réinterprétée et parfois sublimée par chacun d'entre nous, la cuisine est plus qu'une nécessité, elle est devenue un art, une tendance, un art de vivre. Et c’est ce qui la rend vivante et passionnante. Elle est ce qui lie les Hommes depuis la nuit des temps.
J'ai eu la chance de grandir dans une famille multiculturelle où la cuisine haïtienne de ma mère  complétait des plats africains (mon père était du Centrafrique) et des plats européens. Plus tard, devenue adulte, les voyages et les rencontres ont élargi ma cuisine. Aujourd'hui et plus que jamais j'aime expérimenter de nouveaux plats et essayer de nouveaux ingrédients. Quand j'ai l'occasion de visiter un nouveau pays, en premier lieu et après les gens qui y vivent, mon second intérêt est pour les plats locaux et les ingrédients qui les composent. Il ne fait aucun doute que ma cuisine a été influencée par toutes ces interactions et surtout par les rencontres que j’ai pu faire.
Je  dédie ce blog à ma mère qui m'a appris le goût des bonnes choses, des bons produits et des saveurs et qui m'en apprend encore et aussi à tous les amateurs de bonne cuisine et de voyages.
Je donne également mon avis sur des pays, des villes, des restaurants et  des produits que j’ai pu tester, cela ne reflète que mon avis personnel. Pour toutes questions on se retrouve sur voyagesdespapilles.blogspot.com
Je vous remercie d’ores et déjà pour votre visite et pour la lecture de ce blog.
Chantal